Pierre Magnard
Pierre Magnard n’a cessé d’enseigner la philosophie depuis cinquante cinq ans : lycée Banville de Moulins (1956), lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (1959), université de Dijon (1968), université de Poitiers (1977), université Paris- Sorbonne (Paris 4) (1987), où il poursuit un éméritat actif. N’a eu d’autres maîtres que ses propres élèves, traçant son chemin au fil d’un enseignement renouvelé, chaque année, au gré des générations et de leurs exigences propres. Pensée en perpétuel mouvement, dont la continuité est faite de conséquence, ainsi que l’attestent les publications successives : Nature et histoire dans l’apologétique de Pascal, thèse de doctorat, 1974, Paris, Les Belles Lettres, 1975, 1980 ; Pascal, la clé du chiffre, Paris, Puf, 1991, rééd. aux éditions de la Table Ronde, 2006 ; Le Dieu des philosophes, Paris, Puf, 1991, rééd. aux éditions de la Table Ronde, 2007 ; La dignité de l’homme, coll., Paris, Honoré Champion, Confluences, 1995 ; La métaphysique de l’esprit, coll., Paris, Vrin, Philologie et Mercure, 1996, 2007 ; Pascal ou l’art de la digression, Ellipses Marketing, Philo-philosophes, 1995 ; Dieu existe-t-il ? , Pleins Feux, 1998 ; Questions à l’humanisme, Paris, Puf, 2001, rééd. Cerf, 2011 ; Marsile Ficin, les platonismes à la Renaissance, Paris, Vrin, 2001, 2007 ; Le vocabulaire de Pascal, Paris, Ellipses Marketing, 2001 ; Le vocabulaire de Montaigne, Paris, Ellipses Marketing, 2002 ; Pourquoi la religion ? Paris, Armand Colin, 2006 ; Fureurs, héroïsme et métamorphoses, P. Magnard (dir.), Peeters, Bibliothèque philosophique de Louvain, 2007 ; Montaigne, coll., Paris, Cerf, 2010.
Éditeur traducteur de Charles de Bovelles : Le Livre du sage, 1982, rééd. Paris, Vrin, Textes philosophiques, 2010 ; Le Livre du néant, Paris, Vrin, 1983 ; L’Art des opposés, Paris, Vrin, 1984 ; La Demeure de l’être, traduction du Liber de causis, coll., Vrin, 1990 ; et de Nicolas de Cues : Trialogus de Posses, Paris, Vrin, 2007 ; La Docte ignorance, sous presse.
Grand Prix de philosophie de L’Académie française pour l’ensemble de son œuvre, Pierre Magnard a mis en évidence la fécondité de la résurgence du courant néo-platonicien à la Renaissance et découvert, entre Nicolas de Cues et Giordano Bruno, le maillon oublié, Charles de Bovelles, ce qui permet une réinterprétation du tournant des Temps Modernes et rend à la grande tradition métaphysique d’Aristote à Leibniz sa continuité et sa vitalité.
Interventions de Pierre Magnard dans les colloques de la Fondation
- Quelle sagesse pour notre temps ? Unicité de Dieu, unicité du genre humain (voir la vidéo)