Shani Diluka
Interprète « hors norme » (Figaro) dotée d’une « virtuosité ailée » (Classica), « l’une des plus grandes de sa génération » (Piano Magazine). Invitée de prestigieuses saisons telles que Ravinia Festival Chicago, Verbier Festival, Philharmonie de Paris, Concertgebouw d’Amsterdam, Forum de Tokyo, La Fenice à Venise, Brésil Sala Sao Paulo, Le Mozarteum de Salzbourg ou encore au Konzerthaus de Vienne, en soliste d’éminents orchestres et avec de grands chefs, Shani Diluka fait le pont entre l’Est et l’Ouest, entre son piano et l’écriture de poésie (son livre figurait dans la liste des prix de l’Académie Française).
Née à Monaco de parents sri-lankais, elle a été découverte à l’âge de six ans par un programme initié par la princesse Grace de Monaco pour les talents exceptionnels. Elle est la seule pianiste du continent indien à entrer au Conservatoire de Paris, remportant le 1er prix à l’unanimité du jury, accède au très sélectif 3e cycle/Diplôme d’Artiste et à la prestigieuse Académie internationale de piano du lac de Côme, présidée par Martha Argerich. Découverte par René Martin, elle rejoint le label Warner Classics/Erato en tant qu’artiste exclusive après des récompenses majeures obtenues lors de ses précédents enregistrements (Choc de la musique, RTL d’Or, Choix d’Arte, de Mezzo, Vogue Japon, 5 Diapasons, Gramophone, Fanfare USA, Diapason, Musikzen, Arena Award Japon…).
Son parcours se nourrit de collaborations notamment avec Natalie Dessay ou Michel Portal, ainsi qu’avec les compositeurs Wolfgang Rhim, Karol Beffa, Bruno Mantovani dont elle a créé Cinq pièces en hommage à Paul Klee, mais aussi avec de grands noms du cinéma tels que Sophie Marceau, Gérard Depardieu, ou encore Charles Berling.
Passionnée de musique de chambre, Shani est aussi la partenaire régulière d’ensembles de renom tels que les quatuors Ébène, Ysaÿe, Prazak, Modigliani, Belcea. Elle représente une vision novatrice de la musique par des projets inédits et remarqués tel que Cosmos chez Warner Classics/Erato ou Road 66 disque officiel de la Folle Journée, tout en transmettant l’héritage qu’elle a reçu de grands maîtres tels que Leon Fleisher, Menahem Pressler, Valentin Erben du quatuor Alban Berg (avec qui elle a enregistré l’intégrale Beethoven) ou Elisabeth Leonskaja auprès de qui elle se perfectionne ces dernières années.
Son dernier disque chez Warner Classics/Erato est construit autour de La Recherche du temps perdu de Proust et de l’âge d’or de la musique française, avec comme invités Natalie Dessay, Hervé Niquet, L’Orchestre de Chambre de Paris et Guillaume Gallienne de la Comédie Française.
Photo de Shani Diluka © P. Morales